COUVERTURE DE MON LIVRE

Voici la couverture de mon livre, “Olga Kaczmarok ou la putain qui s’ignorait”. Je rappelle qu’il est en vente aux Editions du Net (de préférence), mais aussi aux Editions Chapitre.com et sur Amazon.Un beau geste pour un auteur auto-édité? Merci d’avance…

roman

MON LIVRE VIENT DE PARAITRE

Enfin, mon livre vient de paraître. J’en ai reçu 10 exemplaires hier, mais j’attends le mois de Janvier pour en commander une cinquantaine. Je vous rappelle qu’il est édité à compte d’auteur. Mes 7 années de cauchemars sont là, entre ses pages. Vous le trouverez en vente, évidemment, auprès des Editions du Net, mais aussi d’Amazon, de Chapitre.com et de Gallix-distribution.
Je vous mets quelques liens, au cas où vous seriez intéressé…Merci à l’avance…
http://www.leseditionsdunet.com/temoignages/2613-olga-kaczmarok-ou-la-putain-qui-s-ignorait-meurin–bruno-9782312024783.html

http://http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Dstripbooks&field-keywords=olga+kaczmarok+ou+la+putain+qui+s%27ignorait

PUBLICATION DE MON LIVRE

J’ai arrêté avec les Editions du Velours et je viens de signer avec les “Editions du Net”. Pour l’instant, je ne paye que la mise en page que je ne pouvais pas réaliser moi-même, faute te temps et de technique. Une fois la publication réalisée, c’est à moi de jouer. Non, on ne m’enverra pas d’exemplaires gratuits, excepté si j’en demande un pour un journaliste et je compte bien jouer de ma propre carte de journaliste pour convoquer les professionnels. Advienne que pourra!

C’est à moi de ne pas être trop gourmand. Mon livre sera référencé à la FNAC ainsi que sur Amazon et on pourra l’acheter aussi sur le site des Editions du Net. J’ai refusé l’eBook, trop cher et, à mon sens, inutile pour l’instant. J’en commanderai…une vingtaine, une trentaine, selon mes ressources, quitte à les payer à crédit. 

Rassurez-vous, je vous ferai part, à vous aussi, chers amis, de cette publication. “A vot’e bon coeur, M’ssieurs-Dames!”

EDITIONS DU NET0001

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Ce sera la couverture de mon livre “Olga Kaczmarok”

Merci de me donner votre avis…

A vous tous qui avez lu et apprécié mon roman autobiographique “Olga Kaczmarok ou la putain qui s’ignorait”, j’ai soumis ce manuscrit à une maison d’éditions, les éditions du velours. Je vous livre toutes les pièces de leur contrat et l’e-mail que j’ai reçu aujourd’hui. C’est tentant, mais aussi risqué…qu’en pensez-vous? Sachant que je ne suis pas très riche. Le jeu en vaut-il la chandelle?

http://www.editionsvelours.com/suite-index.html

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Merci pour vos conseils…Est-ce que ça vaut le coup? Je suis passé dans une petite librairie qui s’est ouverte dans ma ville. Ils connaissent ces éditions, mais ne vendent pas leurs livres. Par contre, une romancière de la région a demandé à la patronne de la boutique une séance de dédicace…Alors? Vous en pensez quoi?

MERCI A VOUS TOUS

SECOND EPILOGUE – ECRIT EN 2014

2006. Plus de 10 ans ont passé depuis la dernière rencontre de Jérôme avec Sandrine. Son père est mort le 17 Février 1994. Sa mère a quitté une maison trop grande et trop fatigante. Elle loge dans un petit studio. Au sein d’une Résidence pour personnes âgées. Là-même où ses grands-parents ont achevé leur vie. Cathy s’est mariée. Son fils est né 3 jours après le décès de son grand-père. 

Jérôme vit toujours avec Nicole. A Conflans-Sainte-Honorine. Un soir, sa mère reçoit un coup de fil. Aux environs de 22/23 heures. “J’ai besoin de parler à mon père. Je suis sa fille.” La vieille dame raccroche. Nouveau coup de fil. Elle raccroche. Le téléphone sonne. Elle finit pas décrocher le combiné. Les jours suivants, même manège. Excédée, la mère de Jérôme demande à sa fille de faire changer le numéro et de l’inscrire sur la liste rouge. Fin.

Jérôme, averti, finit par retrouver la trace de Jean-Pierre, son ex-beau-frère. Il vit, à présent, dans la maison de ses parents. Décédés tous les deux. Il explique à Jérôme que Sandrine, obsédée comme sa mère par le fric, a quasiment “mangé” l’héritage d’Olga. Car Olga est morte au début du 21° Siècle. Dans la maison de ses parents. Rongée par un cancer. La gorge. Ou les poumons. Selon Jean-Pierre, couchée sur son lit de mort, Olga n’avait qu’un nom à la bouche : “Jérôme”. Remords posthumes? Remords tardifs. Inacceptables pour lui! Après ce qu’elle lui avait fait subir.

Quant à Sandrine, après avoir dilapidé son héritage en fiestas et orgies, elle avait tenté de s’en prendre à celui de son Oncle. Qui l’avait foutue à la porte. A grands coups de pieds. Et ne souhaitait plus entendre parler d’elle. Jérôme, refroidi, préféra oublier sa fille. Craignant pour ses propres finances. Si minimes soient-elles.

Et puis, en Janvier 2013, mû par une sorte de curiosité plus ou moins malsaine, et devenu un adepte des réseaux sociaux, en particulier Facebook, il trouva une Sandrine M…Sous une fausse identité, il entra en contact avec elle. Messages. Sorte de jeu de rôles. Ca dura 2 mois. Se faisant passer pour un ado de 20 ans. Il en avait 63! Médium et voyant. Il lui révéla son passé. Pas besoin de boule de cristal. Ni de marc de café. Pour la mettre en confiance. Et elle se confia. Elle vivait avec un type. Vulgaire. Qui l’avait embobinée. Maltraitée. Battue. Et engrossée. Jérôme était donc grand-père. D’un gosse qu’il ne connaît pas. Ne connaîtrait jamais. Et ça ne lui manquait pas. Un gosse qui ne vivait même pas avec sa mère. Devenue alcoolique, on le lui avait enlevé. Placé dans une famille. Qu’elle allait voir une fois par mois. Anthony. Elle était secrétaire en banlieue. Dans une société de panneaux solaires. Et amoureuse d’un collègue. Son “Prince”. Qui la regardait à peine. Sandrine demandait à son père comment le harponner. Jérôme conseillait. Du mieux qu’il pouvait. Elle n’avait pas d’ordinateur chez elle. Une fois par semaine, elle se connectait. Sur Facebook. Grâce au PC de la médiathèque de son arrondissement. Le 18°. Là où ILS avaient vécu dans les années 70.

Et puis, un jour, les messages cessèrent. Comme ça. Sans explication. La page facebook de Sandrine avait disparu.

L’histoire s’achève ….ICI!

EPILOGUE

Quelques années plus tard, les cauchemars étaient oubliés.Passés. Gommés. Loin. Si loin. Jérôme s’était remarié avec Nicole. Ils vivaient en proche banlieue.

De guichetier, il était devenu rédacteur juridique. En trichant. Mais bon! Le résultat était là. La paye aussi. Foin des scrupules! Le droit n’avait jamais été son fort. Il travaillait dans un service intérieur.

Là, un beau jour, il reçut un coup de fil. De Sandrine. Elle avait eu son numéro de téléphone grâce à ses nouveaux beaux-parents.  Elle souhaitait le revoir. Elle s’était mal conduite. Envers son père. Elle le reconnaissait. Il accepta de la revoir. Entre midi et deux heures. Dans un resto. Place de la République. Il rencontra une jeune fille. Au visage menu. Cheveux fins. Courts. Il  la reconnut aussitôt, malgré le temps écoulé. Sa mère ignorait tout de ses démarches. Elle avait abandonné le bar. Dont elle n’avait pu assumer les dettes. Elle vivait, recluse, aux crochets de sa fille. Secrétaire, dans une entreprise. Elle lui demanda, sur un ton de reproche, pourquoi il était parti.

Alors, Jérôme lui déballa tout. Elle était en âge de comprendre. Les crises de fureur. Les tromperies multiples. L’horreur qu’il avait fuie. “Tu ne reviendras pas? – J’ai ma vie, à présent.” Au fond, il se sentait heureux de la revoir. Sa fille. Qu’il croyait bien loin des fantasmes financiers de sa mère. Il s’imaginait pouvoir entretenir avec elle des relations durables. Mais, déjà, elle posait ses conditions. Non! Elle ne reverrait jamais ses grands-parents paternels. Stan Kaczmarok était mort. Tuyauté de partout, il avait préféré s’euthanasier. Julie ne valait guère mieux. Paralysée, elle achevait son existence de bigote dans une maison de retraite. 

Ils se téléphonèrent. Au bureau. Jérôme refusait de lui donner ses coordonnées privées. L’ombre d’Olga et de ses malfrats planait encore. Trop vive. Ils se revirent encore. Lui, avec plaisir. Et espoir. Puis, un jour, elle lui demanda de l’aider. Financièrement. Il refusa. Sachant que la Kaczmarok en profiterait. Et puis, n’avait-il pas assez donné de lui-même? De sa vie? De son corps meurtri? Pourquoi? Pour rien!

Peu à peu, il comprit qu’Olga avait déteint sur Sandrine. Elle était obsédée, comme sa mère, par le  fric. L’écoeurement le gagnait. Elle revenait à la charge. “Tu ne me vois que pour mon argent! lui dit-il au téléphone. -Mais non! Tu es mon père. – Je ne l’étais pas quand tu prenais mes mandats et que tu me fermais la porte au nez! – C’est de l’histoire ancienne. – Pas pour moi”

Il raccrocha. Et ce fut la……………………………………..

                                                                                     F I N

8

Le divorce fut prononcé un an plus tard. Il paierait une pension  alimentaire à sa fille jusqu’à ses 18 ans. Plus, si elle suivait des études. Au fond de lui-même, il souhaitait que non. Il envisageait une vie avec Nicole. Sans passé. Et puis, les  choses s’aggravèrent. Olga changeait. La haine le submergeait. Dès qu’il franchissait le seuil du bar.

Les visites à sa fille s’écourtaient. Sandrine devenait froide. Glaciale. Lointaine. Bientôt, Olga lui refusa l’entrée du bar. Et son droit de visite. Jérôme était conscient que, s’il payait une pension, ce ne pouvait pas être pour rien. Il porta plainte auprès du Commissariat. Celui-là même qui protégeait Olga. Et sa boîte. L’affaire n’eût aucune suite. Plainte auprès du Procureur. Administration désuète. Eloignée des problèmes humains.

Un jour, il tenta de voir Sandrine. A la sortie de l’école. Elle se mit à hurler. Courir dans la rue. Pour échapper à son père. Jérôme fut malmené par des gens. Soupçonné d’être un satyre. Il dût leur expliquer qu’elle était sa fille. Ecoeuré, lorsqu’elle eût atteint ses 18 ans, il cessa de verser la pension. Et de la voir.

Il avait refait sa vie avec Nicole. Le passé était derrière lui. Avec sa ribambelle d’horreurs. De cauchemars. De traumatismes. La vraie  vie s’ouvrait devant lui.

Enfin!

7

Ils étaient, à présent, séparés officiellement. Jérôme revoyait sa fille. De temps en temps. Il entrait dans le bar. Payait ses consommations. Malgré les blessures qui mettraient du temps à se cicatriser. Il sentait son être se dédoubler. Il y avait le Jérôme d’avant. Le Jérôme présent, qui se fondait, peu à peu, dans le Jérôme du futur.

La présence de Nicole l’aidait à surmonter ce dédoublement.